Principes de base

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- Le taiko est posé horizontalement sur un socle (dai), à hauteur de poitrine, de telle sorte qu'on puisse le frapper des deux côtés à la fois.

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- On en joue à deux : amis ou concurrents, couple (fûfu daiko 夫婦太鼓), parent et enfant (oyako daiko 親子太鼓), rencontres de passage.

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- Le côté le plus aigu est réservé au rythme de base (shita byôshi 下拍子).  Le côté le plus grave au joueur qui improvise (ue byôshi 上拍子).

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- Il n'y a pas de partition, pas de morceau canonique, pas de temps fixe. Il s'agit à chaque fois pour celui qui improvise d'inventer tout en suivant le rythme du shita-byôshi. C'est ce qui fait dire parfois que le taiko de Hachijô est proche du jazz.

Il n'y a pas de fausse note ou d'erreur. A chacun son style.

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Structure d'un morceau

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Un morceau dure en général quelques minutes, jamais très longtemps toutefois. Le joueur sait que d'autres attendent derrière lui de montrer leur art.

Il suit le plus souvent la structure suivante :

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- Celui qui improvise commence à jouer le rythme qu'il a choisi, sur le tempo qui lui convient.

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- Le shita byôshi reprend de son côté la formule rythmique de base, après avoir écouté le ue byôshi.

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- L'improvisateur commence alors son morceau. D'abord des formules simples (un coup tous les 4 temps par exemple), puis de plus en plus complexes.

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- Il mêle peu à peu coups sur le centre de la peau et coups sur le pourtour du tambour. Des coups répétés et rapides sur le pourtour sont souvent applaudis. Point trop n'en faut cependant.

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- Après avoir fait entendre une série de formules, l'improvisateur accélère le rythme de base, le plus généralement en frappant sur le pourtour pour bien se faire comprendre. 

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- Il reprend ses formules sur ce rythme accéléré et augmente le volume sonore.

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- Par un signal à la fois rythmique et visuel (mouvements plus amples, "eye contact") il indique que la fin de son morceau est imminente.

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- La plupart des joueurs apprécient lorsque les deux batteurs finissent exactement en même temps, sur la main droite. Cela prouve qu'ils ont su s'accorder.

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​Et comme rien ne vaut un bon exemple : la vidéo  ⇨

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Apprentissage

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Pas de répertoire fixé, pas de gammes, le taiko de Hachijô est un art vivant en perpétuelle redéfinition.

Pas de professeur qui indique ce qu'il est juste ou non de faire non plus. L'apprentissage passe par l'écoute des autres joueurs et le "vol" de leurs formules. 

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